Les premières structures habitables de la région étaient un petit groupe de cabanes et de baraques situées de part et d'autre du canal d'irrigation Los Ángeles, qui tirait son nom de la petite chapelle de Nuestra Señora de los Ángeles, située à l'emplacement actuel de l'église homonyme[1]. Le groupe de maisons situé au nord du canal prit le nom de Cap de França (Pointe de France), tandis que celui situé au sud, plus peuplé, prend le nom de Cabanyal (Cabañal). À la fin du XVIIe siècle, Cabañal devient un endroit populaire pour les Valenciens qui voulaient vivre entre la plage et la huerta, et ils commencent à construire des fermes près des cabanes. À la fin du XVIIIe siècle, quelques incendies ont presque entièrement détruit la ville, et il est décidé que les maisons seraient désormais construites comme celles de la huerta, en formant des rues larges et alignées[2].

El Cañamelar est né à la même époque et semble tirer son nom de la culture de la canne à sucre (en valencien canyamel), qui y a été cultivée jusqu'au milieu du XVIIIe siècle[2]. Depuis lors, la croissance est continue et simultanée dans les trois noyaux, qui ont fini par ne former qu'un seul noyau au milieu du XIXe siècle[2].