Josselin (Morbihan)

Josselin [ʒɔslɛ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

La commune de Josselin est labellisée Petite Cité de caractère villes et villages fleuris quatre fleurs ainsi que Village étape depuis 2012.

Moyen Âge et Renaissance  Le château vu des quais de l'Oust. La découverte de la statue de Notre-Dame du Roncier (vitrail de la basilique Notre-Dame du Roncier). Château de Josselin vu depuis le clocher de la basilique.

Josselin est une ville probablement créée aux alentours de l'an mil par Guethenoc, vicomte de Porhoët[1], bien qu'une voie gallo-romaine traversait déjà la ville pour faire la jonction avec les plus importantes cités gallo-romaines d’Armorique. Le vicomte de Porhoët aurait fait construire en ce lieu un premier château en bois vers l'an 1008 et qui sera détruit, comme la basilique et l'ensemble de la ville, par le roi Henri II Plantagenêt en 1168[2]. Son fils Goscelinus, dit aussi Josselin de Porhoët, donne son nom à la nouvelle forteresse, Castellum Goscelini, d'où Château-Josselin puis Josselin, le bourg castral qui offre une relative sécurité.

Selon la légende, en 808, un laboureur découvre une statue de bois dans les ronces (Notre-Dame-du-Roncier) qui permit à sa fille, aveugle de naissance, de retrouver la vue[3]. À la suite de ce miracle, une chapelle (les premiers documents la désignent sous le nom de « Notre-Dame du Château »[4]), puis une église (dont il reste certains chapiteaux datant du XIIe siècle) et enfin une basilique sont construites à l'endroit de cette découverte.

Le 27 mars 1351 c'est dans l'église Notre-Dame que Beaumanoir et ses chevaliers vinrent prier la Madone avant d'engager le Combat des Trente qui se déroula à mi-chemin entre Josselin et Ploërmel lors de la guerre de Cent Ans[5]. Dans cette église, reconstruite au XVe siècle par Marguerite de Rohan[Note 1] (veuve de Jean IV de Beaumanoir et remariée avec Olivier V de Clisson), devenue basilique au XIXe siècle, une fresque rappelle ce combat des Trente. Malgré la conversion des Rohan au protestantisme, cette église est sans conteste le premier lieu de pèlerinage de Bretagne méridionale jusqu'à la construction du sanctuaire de Sainte-Anne-d'Auray au XVIIe siècle[4].

Olivier V de Clisson (sa fille Béatrix de Clisson épouse Alain VIII de Rohan) acquiert la seigneurie en 1370 et fait construire une imposante citadelle munie de huit tours et d'un donjon haut de 90 mètres. Son arrière-petit-fils, Jean II de Rohan la transforme en un logis de style Renaissance remarquable notamment par sa façade de granit sculpté.

La pauvreté documentaire de cette période ne permet pas de bien saisir le rythme et les étapes de cet encellulement lié à la construction de ce château et au pardon de Notre-Dame du Roncier, mais il correspond à une entreprise des Rohan de défrichement, de concentration et de domination des hommes[6].

Grâce à une conjoncture économique favorable, au développement d'un espace géographique immédiat, aux moyens d'accès et de sécurité et à ses capacités d'accueil, la cité devient un centre commercial important. L'afflux de marchands et de paysans nécessite l'édification d'une cohue[7]. Ville drapante renommée, elle a le privilège de députer aux états de Bretagne sous l'Ancien Régime[8].

En 1488 le duc François II fit démanteler le château, mais on le fortifia à nouveau en 1589 ; ce qui n'empêcha pas, lors des Guerres de la Ligue, les troupes de la Ligue de s'en emparer et le duc de Mercœur d'en faire une de ses principales places d'armes[9].

Temps modernes

Bannis de Josselin en raison de leur conversion à la religion protestante (c'est la vicomtesse douairière de Rohan, Isabeau d'Albret, veuve de René Ier de Rohan et sœur du roi de Navarre Henri II, qui favorisa la propagation du calvinisme dans ses domaines en 1560), les Rohan perdent un temps leurs droits sur le fief de Josselin, mais Henri IV les leur restitue.

En 1629 Richelieu, qui menait une politique visant à assurer la suprématie du pouvoir royal au détriment des Grands, fit démanteler le donjon du château. La famille de Rohan, convertie au protestantisme sous l'influence de Marguerite de Navarre, sœur du roi François Ier, s'oppose au pouvoir royal. Pour punir Henri II de Rohan, le cardinal de Richelieu ordonne le démantèlement du château et fait démolir le donjon, ainsi que trois tours. Croisant le duc Henri de Rohan dans l'antichambre du roi, il lui dit victorieux : « Monsieur le duc, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles ! »

 Les fortifications de Josselin vers 1750 (collection de Robien, Bibliothèque municipale de Rennes).

La ville qui était fortifiée depuis le XIe siècle, voit ses murailles reconstruites au gré des destructions dues aux attaques que subit la ville au cours des siècles. Ces fortifications qui tombaient en ruine sont finalement démolies dans la seconde partie du XVIIIe siècle.

On pénétrait dans Josselin par plusieurs portes :

Au nord par la porte Saint-Martin qui était également appelée porte de Haut. Elle donnait accès au faubourg Saint-Martin par un pont dormant enjambant les douves. Elle était flanquée de deux tourelles, appelées casemates, qui étaient couvertes d'ardoises et sa voûte abritait en temps de paix de petites boutiques. À l'est, la porte Saint-Nicolas qui donnait accès au faubourg Saint-Nicolas. Cette porte est détruite, en 1777, afin d'élargir la route reliant Ploërmel à Pontivy. À l'ouest, la porte du Lion qui conduisait au faubourg de Glatinier ou étaient regroupés un grand nombre d'artisans drapiers. Les riches marchands de toile du Pays de Léon séjournaient à Josselin et y envoyaient leurs enfants apprendre le commerce et la langue française. Le nom de porte du Léon transformé au fil du temps en porte du Lion vient probablement de cette présence et du titre de prince de Léon que portait le duc de Rohan.

Un couvent des Ursulines est fondé en 1646[10].

 Carte de Cassini de Josselin (1789).

Jean-Baptiste Ogée écrit en 1778 que Josselin compte alors 3 500 habitants et quatre paroisses : Notre-Dame, Sainte-Croix, Saint-Martin et Saint-Nicolas. Il précise aussi que la cure de Notre-Dame est à l'alternative, celles de Saint-Martin et Saint-Nicolas présentées par l'évêque et que Sainte-Croix est un prieuré desservi par un prêtre séculier à portion congrue et qu'on trouve à Josselin, les abbayes de chanoines réguliers (en plus l'abbaye de Saint-Jean-des-Prés se trouvait à proximité, mais sur le territoire de la paroisse de Guillac), de bénédictines, les couvents des Carmes et des Ursulines, un hôpital, une communauté de ville avec droit de député aux États de Bretagne, une subdélégation, une brigade de maréchaussée, deux postes, l'une aux lettres, l'autre aux chevaux et un marché tous les samedis ». Il narre aussi de manière détaillée l'histoire de Josselin[11].

Révolution française

Josselin est chef-lieu du district de Josselin de 1790 à 1795, où siégeait une commission militaire révolutionnaire.

L'église Notre-Dame du Roncier est pillée et la statue miraculeuse livrée aux flammes lors de la Terreur ; quelques fragments de la statue furent sauvés[5].

En mai 1795, une bande de Chouans conduite par de Boulainvilliers coupa les Arbres de la liberté dans les paroisses autour de Montfort, Josselin et Ploërmel[12]. Le 16 juillet 1795 une troupe d'insurgés, vêtue de rouge, forte de 100 à 150 hommes, fit le siège de Josselin ; la ville n'était plus guère fortifiée, mais ses portes tenaient encore debout et ses murs d'enceinte, vieux et branlante, étaient encore continus ; les Chouans, au nombre probablement de 4 500 environ, commandés par le Chevalier de Tinténiac, s'emparèrent des faubourgs Saint-Nicolas et Saint-Martin, les pillant et incendiant quelques maisons ; mais la garnison défendant la ville, aidée par des colonnes de secours venues de Ploërmel et Loudéac parvint finalement à les repousser ; les combats auraient fait 6 morts et 15 blessés graves dans les rangs des « Bleus » et 8 morts et 7 « charretées » de blessés chez les « Rouges », lesquels furent soignés dans des hôpitaux improvisés, notamment au château de Kerguéhennec[13].

Les aboyeuses de Josselin  Une « aboyeuse » de Josselin (carte postale ND Photo, avant 1918).

Les aboyeuses de Josselin étaient des femmes qui entraient en transe lors du pèlerinage de Notre-Dame du Roncier à Josselin. Les sons rauques, animaux, semblables à des aboiements, qu'elles produisaient pendant leur crise sont à l'origine de cette appellation.

Selon la légende, en 808, un paysan découvrit une statue de la Vierge dans un champ de ronces, près de Josselin. La statue aurait provoqué la guérison de sa fille, puis d'autres personnes. Notre-Dame du Roncier devint vite célèbre et fut richement dotée dès le Moyen Âge par les seigneurs du Porhoët, puis par les Rohan ; au XVIIe siècle, le pèlerinage attire des milliers de pèlerins le jour de la Pentecôte. En 1728, des enfants de Camors, victimes d'un mal étrange (ils crient en aboyant comme des chiens) sont guéris, puis d'autres personnes, des femmes principalement (« en proie à de curieuses crises de folie, la bouche écumant, les yeux à demi-fermés, émettant des râles ressemblant à des aboiements de chien »), d'où le nom de « pardon des aboyeuses ». Ce mal non identifié par la médecine subsiste jusque vers 1950[14].

Ce phénomène, parfois vu comme un mouvement d'hystérie collective[15], est étayé par de nombreux témoignages, de 1728 à 1953. Notre-Dame du Roncier était jadis invoquée contre les crises d'épilepsie. De nos jours, le « pardon des aboyeuses » reste fréquenté, mais les autorités religieuses l'ont déplacé au 8 septembre.

Le XIXe siècle  La statue (refaite) de Notre-Dame du Roncier.

Au XIXe siècle, deux curés s'efforcent de ressusciter le pèlerinage, tombé en désuétude depuis la Révolution française : Maingu fit couronner le 8 septembre 1868 sous le pontificat de Pie IX la statue (refaite) de Notre-Dame du Roncier et Louis Simon obtint le 12 avril 1891 du pape Léon XIII un bref d'érection de l'église en basilique mineure[5].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, indiquent en 1843 que la commune est « formée des quatre anciennes paroisses de Josselin » ; pour une superficie totale de 454 ha, les terres labourables occupaient 231 ha, les prés et pâturages 72 ha, les bois 7 ha, les vergers et jardins 36 ha, les landes et incultes 31 ha et la superficie bâtie 10 ha ; deux moulins à eau Beaufort et Craneuc (l'inventaire du patrimoine culturel breton a recensé 7 moulins à eau et un à vent ayant existé à un moment ou à un autre sur le territoire de Josselin[16]). Ils écrivent aussi que « Josselin a perdu sous le rapport de l'industrie ; comme toute la Bretagne, il a été laissé de côté par les nouvelles inventions ; cependant il y existe encore des tanneries, des moulins à tan, quelques fabriques de gros draps et de chandelles. Ces fabriques ont des débouchés dans toute la Basse Bretagne et précisent aussi qu'il y a foire le dernier samedi de chaque mois et grande foire la veille de la Pentecôte[17].

Le château de Josselin en 1881 (eau-forte de Victor de Rochebrune). 
Le château de Josselin en 1881 (eau-forte de Victor de Rochebrune).
La rue Saint-Nicolas à Josselin vers 1900 (lithographie d'Albert Robida). 
La rue Saint-Nicolas à Josselin vers 1900 (lithographie d'Albert Robida).

L'hôpital-hospice de Josselin était tenu par les Sœurs de la Sagesse. En 1885, sœur Saint-Fortunat[Note 2] en fut nommée directrice et le resta au moins jusqu'en 1910, date à laquelle est fut décorée de la Médaille de l'Assistance[18] en raison de son zèle et de son dévouement pendant toutes ces années au chevet des malades[19].

Le XXe siècle La Belle Époque

Une épidémie de scarlatine se produit à Josselin fin mai 1900[20]. Le pardon de Notre-Dame du Roncier attirait de nombreux pèlerins : par exemple l'assistance à celui du 8 septembre 1900, présidé par l'évêque de Vannes, Mgr Latieule, est évaluée à plus de 10 000 personnes. « À la procession de l'après-midi, on remarquait au premier rang M. le duc de Rohan, maire, accompagné de ses adjoints. La décoration des rues de Josselin était splendide. Le soir, les illuminations étaient magnifiques »[21].

Josselin : vieille maison du champ de foire au début du XXe siècle (carte postale). 
Josselin : vieille maison du champ de foire au début du XXe siècle (carte postale).
Le château de Josselin et la rive de l'Oust vers 1905 (Voyage en Bretagne, auteur anonyme). 
Le château de Josselin et la rive de l'Oust vers 1905 (Voyage en Bretagne, auteur anonyme).
La desserte en trains pour le pardon de Josselin du 8 septembre 1912 (journal L'Ouest-Éclair). 
La desserte en trains pour le pardon de Josselin du 8 septembre 1912 (journal L'Ouest-Éclair).

En 1908, la construction d'un abattoir municipal est demandée car les abattoirs privés de certains bouchers sont « de véritables cloaques infectant leur quartier. (...) La santé des habitants l'exige et leur intérêt aussi de toute façon. Car si Josselin attire tant de touristes chaque année, si bon nombre de retraités y élisent domicile pour leurs vieux jours, ce n'est pas précisément la propreté qui les y engage »[22].

En 1905, 14 religieuses de l'établissement de Josselin des Filles de la Sagesse furent poursuivies devant les tribunaux pour « infraction à la loi sur les congrégations » car elles continuaient à vivre en commun, mais elles furent finalement acquittées[23].

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Josselin porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 2 (Eugène Bouix et François Layeux) sont morts en Belgique dès 1914 ; Henri Guillois et Louis Martin sont morts de maladie alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne ; tous les autres sont morts sur le sol français, huit d'entre eux (Henri Allain, Frédéric Billy, Armand Brajeul, Joseph Grandvalet, Lucien Le Coq, Georges Le Gall, Emmanuel Nouvel, Georges Philippe ) ayant été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et deux (Josselin de Rohan-Chabot[24], député, et Alain Jamyot de la Haye) de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre ; Alphonse Bernalin a été fait officier de la Légion d'honneur[25].

L'Entre-deux-guerres  Le monument aux morts de Josselin : le coq sommital. Le monument aux morts de Josselin : vue d'ensemble.

Le monument aux morts de Josselin date de 1920 ; conçu par l'architecte A. Lafargue, il est édifié par l'entrepreneur M. Tripon Joubard, de Josselin ; surmonté d'un coq en bronze, il porte l'inscription : « La ville de Josselin à ses enfants morts pour la France »[26].

En 1926, « le vieux dôme d'ardoises coiffant disgrâcieusement la tour-forteresse de la basilique menace ruine » et il faut démolir le tiers de la superficie de l'église ; mais l'argent manque pour procéder à une véritable restauration : le chanoine Lanco parcourt le pays du Porhoët et parvient à obtenir des dons en nature (notamment les chênes et châtaigniers nécessaires à la reconstruction, amenés à pied d'œuvre par les donateurs ou leurs voisins), la main-d'œuvre étant en partie fournie par des corvées volontaires de fidèles[5].

Le pardon de Notre-Dame du Roncier est alors très fréquenté comme en témoigne par exemple celui du 8 septembre 1936 : le journal L'Ouest-Éclair titre : « Le grand pardon de Josselin. Une foule immense a participé aux fêtes du 68e anniversaire du couronnement de N.-D. du Roncier »[27].

La procession du pardon de Notre-Dame du Roncier passant devant le château de Josselin (carte postale, vers 1920). 
La procession du pardon de Notre-Dame du Roncier passant devant le château de Josselin (carte postale, vers 1920).
Josselin ː la rue principale et la basilique Notre-Dame-du-Roncier vers 1925 (carte postale Villard). 
Josselin ː la rue principale et la basilique Notre-Dame-du-Roncier vers 1925 (carte postale Villard).
Josselin ː les bords de l'Oust et le château vers 1925 (carte postale Villard). 
Josselin ː les bords de l'Oust et le château vers 1925 (carte postale Villard).
Josselin ː le canal de Nantes à Brest (Oust canalisé) et l'écluse (carte postale Villard, vers 1925). 
Josselin ː le canal de Nantes à Brest (Oust canalisé) et l'écluse (carte postale Villard, vers 1925).

Josselin est alors une ville dont les foires et marchés restent très animés.

Josselin ː le marché devant l'église Saint-Martin vers 1925 (carte postale Artaud et Nozais). 
Josselin ː le marché devant l'église Saint-Martin vers 1925 (carte postale Artaud et Nozais).
Josselin : un coin du champ de foire vers 1925 (carte postale Artaud et Nozais). 
Josselin : un coin du champ de foire vers 1925 (carte postale Artaud et Nozais).
Josselin : le marché aux moutons vers 1925 (carte postale Artaud et Nozais). 
Josselin : le marché aux moutons vers 1925 (carte postale Artaud et Nozais).
Le marché aux grains de Josselin vers 1925 (carte postale Villard). 
Le marché aux grains de Josselin vers 1925 (carte postale Villard).
Josselin : le marché rue des Vierges vers 1925 (carte postale Villard). 
Josselin : le marché rue des Vierges vers 1925 (carte postale Villard).
La Seconde Guerre mondiale  La réunion du « Comité consultatif de Bretagne » tenue au château de Josselin le 14 juillet 1943 (journal L'Ouest-Éclair du 16 juillet 1943).

Le monument aux morts de Josselin porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles François Rouxel, mort des suites de ses blessures aux Pays-Bas au printemps 1940 ; cinq résistants FFI : Ernest Coquentin et Joseph Hedan (morts accidentellement), Adolphe Gabellec (adjudant de gendarmerie à Josselin, mortellement blessé lors des combats du maquis de Saint-Marcel)[28], Georges Le Berd (fusillé), Alphonse Texier (déporté et mort au camp de concentration de Neuengamme le 15 décembre 1944)[29] ; Robert Moisan (membre des Forces aériennes françaises libres, disparu au large de la Hollande le 23 octobre 1942) et René Michel (saint-cyrien, combattant des Forces françaises libres, tué le 12 janvier 1944 lors de la Campagne d'Italie), tous deux décorés de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre)[25].

Des résistants furent torturés dans la clinique Saint-Martin en 1943 et 1944. Un monument commémoratif « aux fusillés et aux résistants », situé place Saint-Martin, rappelle le souvenir de 14 personnes[30], dont 7 furent fusillées par les Allemands le 3 août 1944 dans la cour de la clinique Saint-Martin et du sergent parachutiste SAS Jacques Detroy[31] tué le 5 août 1944 à Josselin[32].

L'après Seconde Guerre mondiale

Deux soldats originaires de Josselin sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et un pendant la guerre d'Algérie[25].

Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2000, p. 74. « Le château de Josselin et sa cité de caractère - Vos Plus Belles Destinations », Vos Plus Belles Destinations,‎ 13 octobre 2017 (lire en ligne, consulté le 13 octobre 2017). Charles Jeannel, Les aboyeuses de Josselin, 1855, rééd. 2019 Stéphane Batigne Éditeur (ISBN 9791090887671). ↑ a et b « Église paroissiale, dite basilique Notre-Dame-du-Roncier (Josselin) », sur patrimoine.bzh, 1992 (consulté le 18 décembre 2023). ↑ a b c et d « Le chanoine Lanco et la basilique du Roncier », Journal L'Ouest-Éclair,‎ 13 septembre 1926, p. 4 (lire en ligne, consulté le 20 décembre 2023). Daniel Pichot, « Encellulement et villages de l'ouest français (XIe-XIIIe s.)», dans C. Laurent, B. Merdrignac, D. Pichot (sous la direction de), Mondes de l'Ouest et villes du monde. Regards sur les sociétés médiévales. Mélanges en l'honneur d'André Chédeville, Presses universitaires de Rennes, 1998, p. 445-456 Le duc Jean V, en 1429, autorise Alain VIII de Rohan à y édifier une cohue. Le duc de Bretagne a en effet le privilège d'instituer un marché ou une foire. Il s'y intéresse de très près car on y perçoit des droits variés (droits de cohuage et d'estalage) et ces lieux privilégiés de négoce permettent une surveillance et une juridiction spéciales. Les grands seigneurs, tels les Rohan, avides de profits, sont eux-mêmes désireux d'obtenir concession de foires puis de les gérer au mieux. Michel Duval, Foires et marchés en Bretagne à travers les siècles, Editions Breizh hor bro, 1982, p. 154. François-Marie Cayot-Délandre, Le Morbihan. Son histoire et ses monuments, Les Éditions du Bastion, 1847, page 355. « Les Ursulines de Josselin », sur infobretagne.com (consulté le 18 décembre 2023). Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Aîné, 1778 (lire en ligne), pages 213 à 238. Jean Gallet, "Les paysans en guerre", éditions Ouest-France, 1988 (ISBN 2-7373-0157-2). J. Le Falher, Le siège de Josselin, juillet 1795 : épisode de l'histoire de l'"Armée rouge" d'après des documents inédits, Vannes, 1909 (lire en ligne), pages 8 à 16. Erwan Chartier-Le Floch et Christian Le Corre, "Clichés armoricains (1870-1930). Une Bretagne pittoresque et insolite", Coop Breizh, 2017, (ISBN 978-2-84346-822-3). Yves-Marie Bercé, Esprits et démons. Histoire des phénomènes d'hystérie collective, Librairie Vuibert, 2018 (ISBN 9782311101645). « Les moulins sur la commune de Josselin », sur patrimoine.bzh, 1992 (consulté le 18 décembre 2023). A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Rennes, Molliex, 1843 (lire en ligne), pages 370-371. « Médaille d'honneur de l'Assistance publique », sur france-phaleristique.com (consulté le 21 décembre 2023). « Josselin. Une religieuse décorée », Journal L'Ouest-Éclair,‎ 21 novembre 1910, page 3 (lire en ligne, consulté le 21 décembre 2023). « Josselin. Mesures préventives », Journal L'Ouest-Éclair,‎ 2 juin 1900, p. 3 (lire en ligne, consulté le 20 décembre 2023). « Les fêtes de Josselin », Journal L'Ouest-Éclair,‎ 12 septembre 1900, p. 3 (lire en ligne, consulté le 20 décembre 2023). « Josselin. On demande un abattoir municipal », Journal L'Ouest-Éclair,‎ 22 septembre 1908, page 4 (lire en ligne, consulté le 21 décembre 2023). « Les congrégations et l'amnistie », Journal L'Ouest-Éclair,‎ 13 juillet 1905, page3 (lire en ligne, consulté le 21 décembre 2023). « Un service à Josselin à la mémoire du duc de Rohan », Journal L'Ouest-Éclair,‎ 4 août 1916, p. 2 (lire en ligne, consulté le 20 décembre 2023). ↑ a b et c https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=56091&pays=France&dpt=56&idsource=1484&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0 « France (Morbihan) JOSSELIN (56120) », sur monument morts.univ-lille.fr, 2023 (consulté le 16 décembre 2023). « Le grand pardon de Josselin. Une foule immense a participé aux fêtes du 68e anniversaire du couronnement de N.-D. du Roncier », Journal L'Ouest-Éclair,‎ 9 septembre 1936, page 5 (lire en ligne, consulté le 21 décembre 2023). « GABELLEC Adolphe, Joseph », sur maitron.fr (consulté le 5 juin 2023). « Liste de déportés politiques nés ou arrêtés dans le Morbihan », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le 5 juin 2023). « Josselin (Morbihan), clinique Saint-Martin, 3 août 1944 », sur maitron.fr (consulté le 5 juin 2023). https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=75579&dpt=56 https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=75261&dpt=56


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