Le monastère de Simonopetra ou monastère de Simonos Petras (en grec moderne : Μονή Σίμωνος Πέτρας, littéralement monastère de la Roche de Simon) est un des vingt monastères orthodoxes de la communauté monastique du mont Athos, dont il occupe la treizième place dans le classement hiérarchique.
Ce monastère patriarcal et stavropégique est situé au sud-ouest de la péninsule, et est dédié à la Nativité du Seigneur, fête votive le (), il fut baptisé la Nouvelle Bethléem lors de sa fondation.
En 1990, il comptait 80 moines.
Le monastère est fondé au XIIIe siècle par saint Simon le Myroblyte. Il est rénové en 1363 par le despote serbe Jovan Uglješa, considéré comme son second fondateur.
Il est détruit en 1570 par un incendie et reconstruit grâce au soutien de la principauté de Valachie. Deux autres incendies ont lieu en 1622 et 1891.
Saint Païssy Velitchkovsky et ses disciples, au XVIIIe siècle, cherchent vainement à y restaurer la tradition spirituelle hésychaste.
Le 26 novembre 2001, Bartholomée, le patriarche de Constantinople permet, pour toute l’Église, la vénération officielle du bienheureux Jérôme (Hiéronymos) de Simonos Petras (el)[1], né Jean Diakogiorgis (1871-1957). Le nouveau saint, entré au monastère de Simonos Petras en 1888, et devenu moine en 1920, y passa 43 ans dont onze comme higoumène, puis 26 comme économe et père spirituel au métochion de ce monastère, proche d'Athènes, le métochion de l'Ascension à Výronas[2] ; il est considéré comme ayant été à son époque le père spirituel d'Athénes[3].
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